mercredi 9 juillet 2008

mon oncle...

Il est dans son pays un accent chantant
Il est dans son pays un humour débordant
Dans sa voix les cigales s'en sont allées
Hiberner alors que c'est l'été
Il a connu le malheur il y a longtemps
Perdant son enfant, lui même jeune parent
Une fillette au coeur d'or mais au corps trop fragile
Une fillette au corps de verre dans un corset d'acier
Ma cousine que je n'ai jamais connue
Trop vite disparue à l'aube de ses 14 ans...
Il a toujours gardé sa joie de vivre
Sa façon de parler toujours avec franchise
Peu démonstratif mais débordant d'amour
Toujours très pudique mais toujours à l'écoute
Cet été dans sa voix les cigales s'en sont allées
La vie le quitte peu à peu
Et son lit remplace sa vie bien remplie
L'envie de se battre semble l'avoir quitté
Pour une rémission que nous attendons tous
Mon oncle chéri je pense à toi souvent
Mon Tonton adoré je me bats à tes côtés
Ne nous laisse pas tomber
Il ne faut pas renoncer
Qui aurions nous à aimer si tu t'en allais...

La mort est une chose douloureuse et égoïste pour ceux qui restent...
Egoïstement, je ne veux pas que tu partes, pas encore, pas maintenant...
Je t'aime.

Carole

lundi 19 mai 2008

meurtrissure...



Je ne dis rien, je n'en pense pas moins... Je garde tout à l'intérieur, ça me dévore, ça me dérange, ça me ronge... Je ne lui avouerai pas, qu'il me fait mal, qu'il ne prends pas garde à ça... Elle me tue à petit feu, ronge mon amour, je souffle sur les brindilles pour attiser la flamme, mais elle avait provoqué entre eux un grand incendie... Ses flammes dévastarices ont atteint la matrice de mon ange malheureux, même s'il ne dit rien... Je sens son parfum, son odeur malicieuse, laissée ça et là, sur nos vies, nos envies... Je regarde dehors et ne vois plus rien, que le feu qui dévore, ces instants assassins... Ce matin encore, un message archivé, venu ranimer cette blessure que je croyais refermée, des échanges complices, des phrases emmêlées, dans ma mémoire meurtrie, dans ces textes glissés... Noir à ne plus vouloir, que le jour se lève ,pour prolonger l'instant, où je peux me serrer à ses côtés et tout oublier...

comme un piano...


Comme un piano déglingué
Qui aurait trop joué
J'ai oublié d'attenuer
Les notes désaccordées

Sur un accord trop parfait
Je me suis envolée
Sur nos corps accordés
Je me perds enlacée

Comme un piano déglingué
Qui aurait trop joué
J'ai oublié d'arrêter
De frapper les touches
Qui sous mes doigts se dérobaient

Sur notre accord parfait
Je me suis accordée
Un soupire de plaisir
Une parenthèse enchantée

De tes touches à mes notes
Je ne garderai
Qu'une mélodie
Qu'on fredonne à jamais...

jeudi 24 avril 2008

under construction...

Un peu de ci, beaucoup de ça, une pincée de ceci, une once de celà... évaluation, transformation, création, introspection et usurpation... On construit on détruit pour créer et s'amuser... On dit, on voit, on sent, on entend... Dans tous les sens, sans aucun sens interdit de stationner... En chanté, en chanson, en conversation, en chantier...

lundi 14 avril 2008

ré-créations...






Un de mes passe-temps préféré… détourner des photos de presse et créer de nouvelles pochettes d'album... pour des compilations musicales écoutées principalement en voiture...

chroniques de l'absurde...

Tout allait pour le mieux jusqu'ici, et là : c'est le drame !
Non contente de me lancer dans cet univers du blog et de la page perso, je me connecte sur mon prestataire neuf où j'ai droit à un espace de neuf giga pour mes données perso à partager avec le reste du monde... cool !
Pour celà je rentre mon identifiant et mon serveur de messagerie... mais, DAMNED, j'ai oublié mon mot de passe... forcément entre mon code PIN, mon code de CB, mon Digicode, mon login au serveur du bureau, mon login de messagerie Notes, ainsi que les nombreux autres codes à insérer lors d'une simple connection internet... je ne sais plus, je ne sais plus, j'ai tout oublié !!!!
Heureusement chez neuf ils sont vifs, ils me proposent une solution d'enfer pile poil adaptée à la situation. Si,si...
En fait, ils m'envoient le fameux mot de passe par e-mail. Si, et je pourais le récupérer sur ma boîte mail qui est bien protégée par le même mot de passe...Situation absurde : solution absurde !
Elle est pas belle la vie ? Ce qu'ils sont intelligents les ingénieurs Cégétel quand même...
En gros me voilà bonne pour recréer un autre compte chez eux, duquel je ne pourrais plus avoir accès aux informations relatives à mon compte initial... c'est ballot !
Bon, ce n'est pas le tout, mais l'heure passe et je vais devoir rentrer... heureusement, ma voiture ne dépend que d'une simple clef à insérer dans une fente... manquerait plus que je les paumes !