
Je ne dis rien, je n'en pense pas moins... Je garde tout à l'intérieur, ça me dévore, ça me dérange, ça me ronge... Je ne lui avouerai pas, qu'il me fait mal, qu'il ne prends pas garde à ça... Elle me tue à petit feu, ronge mon amour, je souffle sur les brindilles pour attiser la flamme, mais elle avait provoqué entre eux un grand incendie... Ses flammes dévastarices ont atteint la matrice de mon ange malheureux, même s'il ne dit rien... Je sens son parfum, son odeur malicieuse, laissée ça et là, sur nos vies, nos envies... Je regarde dehors et ne vois plus rien, que le feu qui dévore, ces instants assassins... Ce matin encore, un message archivé, venu ranimer cette blessure que je croyais refermée, des échanges complices, des phrases emmêlées, dans ma mémoire meurtrie, dans ces textes glissés... Noir à ne plus vouloir, que le jour se lève ,pour prolonger l'instant, où je peux me serrer à ses côtés et tout oublier...