mercredi 9 juillet 2008

mon oncle...

Il est dans son pays un accent chantant
Il est dans son pays un humour débordant
Dans sa voix les cigales s'en sont allées
Hiberner alors que c'est l'été
Il a connu le malheur il y a longtemps
Perdant son enfant, lui même jeune parent
Une fillette au coeur d'or mais au corps trop fragile
Une fillette au corps de verre dans un corset d'acier
Ma cousine que je n'ai jamais connue
Trop vite disparue à l'aube de ses 14 ans...
Il a toujours gardé sa joie de vivre
Sa façon de parler toujours avec franchise
Peu démonstratif mais débordant d'amour
Toujours très pudique mais toujours à l'écoute
Cet été dans sa voix les cigales s'en sont allées
La vie le quitte peu à peu
Et son lit remplace sa vie bien remplie
L'envie de se battre semble l'avoir quitté
Pour une rémission que nous attendons tous
Mon oncle chéri je pense à toi souvent
Mon Tonton adoré je me bats à tes côtés
Ne nous laisse pas tomber
Il ne faut pas renoncer
Qui aurions nous à aimer si tu t'en allais...

La mort est une chose douloureuse et égoïste pour ceux qui restent...
Egoïstement, je ne veux pas que tu partes, pas encore, pas maintenant...
Je t'aime.

Carole

1 commentaire:

autrement moi a dit…

Oui il est évident que nous sommes tous égoïstes face aux personnes qui partent. Mais face à la maladie et aux douleurs qu'ils subissent, le plus beau cadeau que l'on puisse leur faire est de faire taire notre propre douleur pour les laisser partir et enfin soulager leurs maux.
Non sans oublier de leur dire tant qu'il est encore temps, combien nous les aimons.
Pour toi, je t'offre un bisous tendre sur chaque joue.